| Chrono | Manche Qualif. | Pré-finale | Finale | |
| Meilleur chrono | 1'04"395 | 1'05"675 | 1'05"262 | |
| Classement/48 | 6° (G1 - G2) | 12° | 7° | 5° |
C’est sur le magnifique circuit de Salbris que se déroule la 2° manche de la NSK, un circuit sélectif et exigeant.
Les essais libres se déroulent impeccablement et, sans passer de pneus neufs on réalise des performances très correctes. On en profite donc pour travailler en vu d’avoir le meilleur rendement pour les phases finales.
Lors de la séance chrono, je réalise le 6° temps. Impeccable, je m’élancerais en 2° lors des manches.
Manche A contre B : Dès le départ je prends la 2° position, dans les roues du leader. Je déroule mes 10 tours ainsi… wait and see !!!!
Manche B contre D : Je m’empare de la tête de course au second tour et ne fais qu’accentuer mon avance. Je file vers la victoire mais, à un tour de la fin, la vis de moyeu de volant en décide autrement : elle se rompt et je perd la direction dans un virage rapide. Je vais me fracasser dans le mur de pneus ou le kart s’encastre et je suis éjecté, terminant ma course allongé au milieu de la piste ou mes poursuivants m’évitent. Je me relève simplement avec une douleur au poignet et d’énormes bleus sur les cuisses. Par contre, le casque est endommagé (merci à lui…) et surtout le châssis a terriblement souffert (plus de 3cm). Toute mon équipe s’attelle à le réparer autant que faire se peut.
Manche B contre C : Ce sera le verdict, est-ce que le châssis fonctionne, et moi, n’ai-je pas souffert physiquement et psychologiquement ? Le verdict tombe, je remporte cette manche. Indépendamment des 0 point, c’est une énorme satisfaction, pour moi ainsi que pour tous les mécaniciens. Au terme des manches, 2 + 22 + 0, je suis 12°…. il n’y a « pas de mal » tout est encore possible pour les phases finales.
En préfinale, depuis la 12° place sur la grille, je suis déjà en 4° position au 4° tour, une bonne performance reste envisageable. Hélas, le châssis n’est quand même pas ce qu’il devrait être et il fait surchauffer les pneus, le comportement se dégrade et pour la fin de course je dois céder du terrain et des positions. P7
En finale, depuis la 7° position sur la grille, je pointe 3° au 6° tour. Mais le même scénario se reproduit et, impuissant je dois lâcher prise… ce sera 5° au classement final.
Je suis déçu car sur cette course il y avait vraiment un coup à jouer. Une place sur le podium me tendait les bras… voir beaucoup mieux. Mais le sort en a voulu autrement et cet incident m’a couté très cher, outre par l’abandon dans la manche en question, surtout par la détérioration du châssis. Par contre, ouvrons les yeux : j’ai été extrêmement chanceux de ne pas me faire plus mal, que ce soit lors de la sortie extrêmement violente mais aussi de ne pas être percuté par un kart lorsque j’étais allongé sur le bitume. Je tiens à remercier tous les mécaniciens pour avoir remis la machine en état de marche mais aussi bon nombre de concurrents sont venus prendre de mes nouvelles. Ca fait chaud au cœur et c’est là que l’on compte les amis… et les autres !
